Ce magasin est l'un des pires Auchan de France.
Malgré une rénovation récente qui a duré plus d'un an, et qui a certes permis d'aérer un peu l'espace entre les rayons, cet hypermarché n'est décidément pas à la hauteur.
1. Produits de base constamment manquants, indice d'une très mauvaise gestion des stocks et d'une politique d'approvisionnement peu soucieuse de la clientèle.
Par exemple le lait entier sans lactose a totalement disparu depuis 3 mois, une fois le maigre stock vendu pas de réapprovisionnement.
Depuis plusieurs années on trouve étonnamment la marque suisse Villars qui propose des tablettes de chocolat de bonne qualité mais si Auchan dispose de presque tous les produits de la marque on ne sait pas pourquoi le lait orange a disparu depuis plusieurs mois au profit du sempiternel noir-orange ou pire de variantes plus que discutables comme caramel au beurre salé, chocolat au sel de Guérande, ou des chocolats fourrés à la liqueur. Pourquoi ?
Quant aux glaces, le choix est franchement catastrophique surtout en plein été : évidemment la marque Magnum y est omniprésente comme partout en France (glaces hyper-industrielles bas de gamme bourrées de sucres au goût écœurant), ou la marque Nui à peine meilleure, mais peu ou pas de pots ni de barres Häagen Dazs et uniquement les parfums les moins bons de la gamme (ex : glaces avec des cookies ou des macadamia dedans). Jamais de sorbets. Rarement de la vanille. Pas de fraise. Jamais...
Et de manière encore plus choquante, pénurie fréquente de produits basiques comme le sucre en poudre, la farine, l'huile de pépins totalement disparue pendant plusieurs mois, la moutarde idem, le filet de bœuf, certaines marques de lessive, l'eau minérale, le Sprite...
C'est encore pire l'été et la semaine où beaucoup de rayons sont à moitié vides à tel point qu'on se croirait en mars 2020 aux pires moments de la razzia Covid, voire en URSS sous Brezhnev...
2. Magasin souvent bondé et fréquenté presque exclusivement par une clientèle à 90% très bas de gamme plus attirée par des produits genre nouilles et conserves et qui paient souvent par chèque ou en espèces. Ça se bouscule. Ça parle fort. Ça se dispute. ...
3. Produits ayant souvent dépassé leur date limite de consommation : viande parfois avariée ou douteuse notamment steaks hachés avec lesquels j'ai eu de mauvaises surprises à 3 reprises, légumes défraichis tels des radis blancs tellement vieux qu'ils se plient en 2 sans casser, fruits pourris, ...
4. Côté prix, les hausses tarifaires sont considérables sur tous les produits, inflation oblige.
Par exemple, le filet de bœuf (pas bio) est passé à 42.85 €/kg contre 36.95 €/kg avant soit +16% en 1 an. Pire, quand on pèse la viande chez soi, on se rend compte que le poids affiché comprend non seulement la viande mais le lard autour et la ficelle inutiles qui enveloppent la viande (60 g), et aussi la barquette en plastique qui pèse 30 g. Ce qui fait que prix net du filet de bœuf revient plutôt de 49 €/kg, ce qui est tout de même super cher pour un hypermarché dans le 93 et pas à Neuilly.
5. Personnel assez désagréable et démotivé encore que vu de Paris on n'y porte guère attention et je reconnais que c'était pire avant...
Certes le secteur de la porte de Bagnolet n'est pas vraiment connu pour son caractère chic et sophistiqué. On est bien le 93 même si on est à 50 m du 20e, mais au-delà de ça, il y a clairement un laisser-aller qui vient de la Direction du magasin. J'étais récemment dans un Carrefour en Espagne, et la différence de qualité était frappante pourtant dans un pays réputé moins riche.